De la peinture à la paroleJe voudrais rire comme l'on rit de sa maladresse ou d'un jeu feu follet plein de tendresse. Je regarde le monde et sa détresse comme de son outrance, et puis je rentre en transe: de voir ma famille, cette famille errant où des enfants déposés là par hasard dans des quartiers trottoirs; sans respect; qui ont le risque d'avoir comme exutoire de leur passé un futur à cran d'arrêt dans la main pour un quelconque pouvoir ou un quelconque objet. De cette famille aux attitudes suffisantes, à la bonté en apparence, qu'une analyse en profondeur les dévoile sans valeur, sans candeur, ou comme dans ces villes aux agressions diverses et multiples du présent et des futurs locataires du globe: les vivants Alors que certains dénoncent ces faits de leur naturelle conscience pour autrui les bonnes réactions sont lentes, se font attendre Et pourtant, cette raison profonde de libre penseur universel, cette morale respectueuse de la vie et de ses sens, existe Mais rien...le primaire en rit, l'égoïste n'a cure de ces pensées qu'il traduit par des oraisons funèbres et que l'endoctriné de tout bord se coince de peur de se remettre en question Alors je peins, j'écris, je parle, je déclame, je réclame, en espérant que... |
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